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Moi, ma vie, mon oeuvre
21 août 2006

La Route du Rock - St Malo

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photo by Hi-tekznologik

Après une semaine de « oui on y va » puis « non on y va pas », décision est prise jeudi 10 à 23h00 de finalement prendre la route pour St-Malo et son festival du rock.

Le départ est programmé dans 5 heures, ce qui nous laisse le temps de préparer le voyage, faire nos sacs, et dormir 2 petites heures.

Vendredi 11
Après ce qu’on peut considérer comme probablement la plus courte nuit de sommeil de notre vie, nous embarquons, Thibaud, Ben et moi-même pour 11 heures de route.
Le trajet se passe bien avec quand même un petit stress pendant tout ce temps de ne pas avoir de tickets, ce qui serait relativement ballot. Mais 1 heure avant d’arriver à St Malo, nous nous arrêtons à Rennes et nous trouvons finalement nos 3 pass (pour les 3 jours de concerts) après une petite feinte de la caissière qui nous dit qu’il n’en reste plus depuis la veille.

À 16h30, nous nous retrouvons enfin sur le camping du site un peu avant le début des festivités. Un petit temps mort bienvenu mais finalement bien rempli par l’engloutissage de quelques bières et le montage d’une des tentes avec un arceau cassé.

La setlist du vendredi me paraît idéale pour bien se mettre en jambe. Avec toute la route que l’on vient de se frapper plus les quelques binouzes ingurgitées, la fatigue ne va pas tarder à guetter. Je ne connaissais pas vraiment les groupes qui jouaient avant de venir, mais Why ? et Islands nous auront fait forte impression.
Il reste encore 2 concerts mais on décide de retourner à nos tentes pour vite dormir, ou du moins essayer à cause des beuglements de certains festivaliers durant la nuit et un sol très très inconfortable.


Samedi 12

Le samedi matin, je me réveille d’ailleurs avec un sal mal de dos. J’ai peur d’ailleurs de ne pas arriver à me lever, mais comme je suis quand même super fort, j’y arrive.
Nous décidons d’aller visiter St Malo aujourd’hui (le site du festival est situé à 10 minutes de la ville). Très belle ville. On a droit à la marée basse. Heureusement pcq la veille, il y avait une petite tempête et impossibilité de se balader près du rivage, les vagues passant par-dessus les murs.
Juste avant de repartir on assiste au concert du nouveau groupe d’Helena Noguera « Dillinger Girl & Baby Face Nelson » sur la Plage (chaque jour 1 concert y a lieu en plus d’un dj).
Sympa.

Arrive enfin la soirée que j’attends peut-être plus, puisque mes idoles, mes dieux, mes ‘je sais pas quoi’ sont là ce soir. Je vais revoir cette année une seconde fois Belle & Sebastian, et j’en ai déjà les frissons. Avant cela, se produisent les ‘you say party we say die » que nous avons a mon grand regret manqué (mais nous avions du retard sur notre planning et ils nous a semblé bon de boire nos propres bières à notre tente plutôt que d’aller assister à ce premier concert), et les jolies Pipettes, plus… bonnes que jamais.
La nuit tombe à la fin de leur concert, puis arrive ensuite B&S. Je suis au 3eme depuis la fin des pipettes et j’attends en vain le ravitaillement bières de mes potos coincés quelques mètres plus loin. Tant pis pas besoin de bière de toute façon pour être en transe totale. Surtout quand Stuart (qui a du ce soir là peut mettre son t-shirt le plus moche) enchaîne ‘If you’re feeling sinister’, ‘the boy with the arab starp’, ‘white collar boy’, ‘i’m a cuckoo’, ‘jonathan David’, ‘like dylan in the movies’ et surtout ‘electronic renaissance’ et ‘la pastie de la bourgeoisie’ qui déchaîne les quelques centaines de fans amassés devant. Stuart et Steevie en font en plus des tonnes : saut de la scène, danse de robot, équilibrisme sur les barrières de sécurité… Autant de choses qui peuvent vous paraître totalement débiles mais qui pour les 200 débiles (justement) entassés contres les barrières sont quelque chose d’indescriptible (je dis ça pour me simplifier la chose, vu que je n’arrive pas à trouver le mot que je veux).
Bref, je pourrais en écrire des tonnes, mais je vais m’arrêter là. Parce qu’il y avait quand même Cat Power qui suivait derrière, et que c’était plutôt pas mal aussi. Très joli du moins. Puis ensuite Tv on the Radio, mais je commençais à fatiguer (B&S m’ayant lessivé) et Radio que je n’ai pas vu puisque je dormais déjà dans ma tente, cette fois ci avec un fabuleux cache yeux « la science des rêves » et mes boules-quiès Air France.

Dimanche 13
Réveil difficile pour certains (il faut dire que certains ne sont pas loin des 50 bières en 2 jours à ce moment-là), mais on ne tarde pas trop pour visiter le mont St Michel.
Rien d’extraordinaire je trouve (sauf de l’extérieur ou c’est quand même super beau et imposant), mais c’est toujours bien de l’avoir vu, et puis les paysages sur la route sont sympa.

Il pleut un peu sur le chemin du retour, et même une fois au camping, mais cela s’arrête juste avant le début des concerts. Et ce soir ça va envoyer du gros : The Spinto Band (le second groupe pour lequel je suis venu ici), Katerine et Franz Ferdinand. Avec par la suite Band of Horses (cool !) et Dj Chloé (pas accroché) pour finir le festival.
Bien qu’étant bien fan du Spinto Band, je ne les avais jamais vu en concert. Ils m’ont très agréablement surpris, bougeant sans cesse comme des dératés, et prenant apparemment beaucoup de plaisir sur la scène.
Vient ensuite Philipe Katerine, la star de la chanson française, qui fait son entrée en slip et chaussettes, et peint en bleu avec une représentation de Jésus sur son torse. C’est magnifique et du meilleur goût. Le concert sera bien évidemment une tuerie. Même en l’ayant vu un mois auparavant, j’apprécie tjs autant.
Les 10 000 festivaliers sont en folie, et encore les monstres du Rock que sont les Franz Ferdinand n’ont pas joué. Difficile de ne pas aimer leur concert vu que tout leur titres sont des hits en puissance et ne donnant qu’une seule envie : danser. Enfin deux : boire aussi.
Après band of horses qui finit parfaitement cette soirée, je rentre me coucher (décu par cette dj chloé) en titubant sur le chemin retour et en passant a tout ce qu’on aura vu durant ce merveilleux week-end, laissant mes compères accoudés au bar en grande discussion avec deux jeunes filles.

Le lendemain matin, il ne faut pas tarder à se lever, la route est longue, nous plions vite la tente pour un retour à Marseille estimé dans la nuit.

Guillaume

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Commentaires
B
BIIIIIIIINOUUUUUUUUUUUZE !!!!!!!!!!!
G
:) hé oui ca marche tjs comme tu vois !
A
juste un com pour verifier que ca marche toujours... :)
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